
Tout ce qu’il faut pour croire et aimer, c’est un peu de vrai et de simplicité. On l’oublie en en faisant trop, souvent, en compliquant les choses pour faire du flafla qui impressionne, des extravagances qui étonnent.
« Trop, c’est comme pas assez. »
On l’entend souvent cette ligne, mais on n’y adhère jamais, ici, il me semble. On essaye de se surpasser en en offrant plus, toujours, sans prendre le temps de respirer notre air, notre définition, ce qu’on a toujours été, peut-être, ce qu’on est en train de perdre, je le crois.
Mais vous n’êtes pas obligé de m’écouter et vous avez le droit de m’écarter.
Ma ville se souvient à peine d’elle-même. On la transforme en empruntant l’image des autres que l’on admire, et jamais on a l’idée de s’arrêter en route pour mesurer ce qu’il reste d’essentiel, d’image originelle.
On modifie trop la machine à mines. En perdant son corps, on perd notre âme.
J’aimerais plutôt que ma ville, comme ces machines à laver, reste grosse et laide, et fasse tourner les têtes.
Madones de Diane Landry
Galerie du Nouvel-Ontario
174, rue Elgin, Sudbury
Jusqu’au 22 novembre 2008
« Trop, c’est comme pas assez. »
On l’entend souvent cette ligne, mais on n’y adhère jamais, ici, il me semble. On essaye de se surpasser en en offrant plus, toujours, sans prendre le temps de respirer notre air, notre définition, ce qu’on a toujours été, peut-être, ce qu’on est en train de perdre, je le crois.
Mais vous n’êtes pas obligé de m’écouter et vous avez le droit de m’écarter.
Ma ville se souvient à peine d’elle-même. On la transforme en empruntant l’image des autres que l’on admire, et jamais on a l’idée de s’arrêter en route pour mesurer ce qu’il reste d’essentiel, d’image originelle.
On modifie trop la machine à mines. En perdant son corps, on perd notre âme.
J’aimerais plutôt que ma ville, comme ces machines à laver, reste grosse et laide, et fasse tourner les têtes.
Madones de Diane Landry
Galerie du Nouvel-Ontario
174, rue Elgin, Sudbury
Jusqu’au 22 novembre 2008
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