vendredi 7 août 2009

Petites vagues de lac à eau douce

Ma tête, mon cœur respirent sans s’étouffer. Je prends la ruelle à l’aube, regarde l’arc-en-ciel disparaître.

Mes yeux brûlent.

On se fiche de mes incohérences, ici, sans leur laisser tout-à-fait leur paix. Les jugements trottent autour. Je leur souhaite le bonjour par peur d’avoir l’air impoli. Je suis village plus que je ne voudrais l’être, et pas assez ville pour faire semblant d’aimer le vin cher.

Tant que l’alcool soûle.

J’erre en sauvage soumise sans m’étouffer, sans sauter, sans extrémités.

3 commentaires:

  1. Ici c'est là mais nous ignorons de quel endroit il s'agit. Pour ma part, j'imagine un endroit tout à l'envers qui demande constamment à être redéfini. Il faudrait en faire un lieu touristique. MG

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