lundi 20 octobre 2008

Mexico, un autobus et une voix qui porte

On se croirait à Mexico, New Delhi ou New York City à bord du 500 University, le matin. Pas moyen d’avoir un siège sans bousculer quelques passagers. Ça fait une semaine que c'est comme ça, que je voyage debout.

Expérience inhabituelle, mais agréable. Ça me fait fantasmer:

Les gens extraordinaires délaissent leur voiture pour goûter à la vie des gens pauvres et « ordinaires »? (Que j'adore employer ce mot depuis la bévue de Stephen) Hum. Non.

Les pauvres étudiants réalisent enfin qu’une voiture est un luxe lorsqu’on fait ses études? (hi... tu vas te faire lapider toi, demain). Hum. Non plus.

La population urbaine de Sudbury à triplé en une nuit magique du mois d’octobre et on ne commence qu’à s’en apercevoir?

J’ai bien peur que cet amour soudain du commun n'ait qu’une explication : un trajet de moins le matin pour le University Express.

J'aime être débout dans l'autobus. De ma haute stature, je vois tout, sauf l’extérieur, je sens tout. J’entends tout, aussi, ce qui me porte à croire que les gens intelligents préfèrent se taire en public.

- Quelle arrogance!

- Tu dis?


Ou peut-être que les gens cons naissent avec une voix qui porte davantage?

Je vote pour la deuxième option.

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