Je pourrais vous expliquer en 5 000 mots ce qui se passe lorsqu’un assoiffé de P cherche à régner, mais je m’endormirais sur mon clavier bien avant les 100 premiers.
Résumé : 1 + 1 - 2 = 0.
Les quêtes purement buteuses (voir axées sur le but), mènent le monde, et le monde ne se porte pas mieux.
Vive les assoiffés du petit p.
lundi 6 juillet 2009
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Blogoliste
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NOUVEAU SITE WEBIl y a 14 ans
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Barbara
RépondreEffacerL'ABSINTHE
Barbara - F. Botton, 1972
Ils buvaient de l'absinthe,
Comme on boirait de l'eau,
L'un s'appelait Verlaine,
L'autre, c'était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l'eau,
Toi, tu n'es pas Verlaine,
Toi, tu n'es pas Rimbaud,
Mais quand tu dis "je t'aime",
Oh mon dieu, que c'est beau,
Bien plus beau qu'un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud,
Pourtant que j'aime entendre,
Encore et puis encore,
La chanson des amours,
Quand il pleut sur la ville,
La chanson des amours,
Quand il pleut dans mon coeur,
Et qu'on a l'âme grise,
Et que les violons pleurent,
Pourtant, je veux l'entendre,
Encore et puis encore,
Tu sais qu'elle m'enivre,
La chanson de ceux-là,
Qui s'aiment et qui en meurent,
Et si j'ai l'âme grise,
Tu sécheras mes pleurs,
Ils buvaient de l'absinthe,
Comme l'on boit de l'eau,
Mais l'un, c'était Verlaine,
L'autre, c'était Rimbaud,
Pour faire des poèmes,
On ne boit pas de l'eau,
Aujourd'hui, les "je t'aime",
S'écrivent en deux mots,
Finis, les longs poèmes,
La musique des mots,
Dont se grisait Verlaine,
Dont se saoulait Rimbaud,
Car je voudrais connaître,
Ces alcools dorés, qui leur grisaient le coeur,
Et qui saoulaient leur peine,
Oh, fais-les-moi connaître,
Ces alcools d'or, qui nous grisent le coeur,
Et coulent dans nos veines,
Et verse-m'en à boire,
Encore et puis encore,
Voilà que je m'enivre,
Je suis ton bateau ivre,
Avec toi, je dérive,
Et j'aime et j'en meurs,
Les vapeurs de l'absinthe,
M'embrulent,
Je vois des fleurs qui grimpent,
Au velours des rideaux,
Quelle est donc cette plainte,
Lourde comme un sanglot,
Ce sont eux qui reviennent,
Encore et puis encore,
Au vent glacé d'hiver,
Entends-les qui se traînent,
Les pendus de Verlaine,
Les noyés de Rimbaud,
Que la mort a figés,
Aux eaux noires de la Seine,
J'ai mal de les entendre,
Encore et puis encore,
Oh, que ce bateau ivre,
Nous mène à la dérive,
Qu'il sombre au fond des eaux,
Et qu'avec toi, je meurs,
On a but de l'absinthe,
Comme on boirait de l'eau,
Et je t'aime, je t'aime,
Oh mon dieu, que c'est beau,
Bien plus beau qu'un poème,
De Verlaine ou de Rimbaud...
La paresse conçue comme un acte révolutionnaire...L'inaction perçue comme une forme d'acte positif.
RépondreEffacerL'acte révolutionnaire, de nos jours, doit être plus tranquille qu'il ne l'a jamais été. Tout le monde écoute tout sans ne jamais rien entendre.
RépondreEffacer