vendredi 19 septembre 2008

If you can’t make it out West, make it in Sudbury!



Une de mes collègues de travail a quitté Winnipeg il y a un an pour venir s’établir avec son conjoint dans la région. Les deux travaillent à Sudbury et vivent le reste du temps en campagne, au bord de la Rivière-des-Français, à cinq minutes d’Alban. La rivière forme une baie à l’endroit. L’eau est bonne et il n’y a pas de serpents. Ils se sont offerts le cadeau d’une vue guérisseuse de tous maux, en posant, dès prise de possession, une fenêtre panoramique dans le salon. J’y ai passé un weekend récemment.

Le vendredi soir, autour d’une bonne bouffe carnivore, rouge et saignante de chez Tarini Bros (1055, rue Lorne, 673-6167), nous avons discuté Sudbury. C’est un bon sujet de conversation, je vous le jure!, même si vous venez d’ailleurs.

La technique d’amorçage est simple. Interrompez la discussion de vos amis qui, autour d’une salade, parlent du sujet de l’heure dont tout le monde parle sans oser dire que c’est sans intérêt, et posez cette simple question : « Qui veut m’accompagner à Sudbury le weekend prochain? »

Trop simple.

Bref, ce soir-là, sur le bord de la Rivière-des-Français, en mâchant mon bon gros morceau de steak, je demande aux ex-winnipegois s’ils avaient choisi Sudbury ou si c’était la maudite vilaine qui les avait tirés de force vers elle.

« Un choix. Un deuxième choix, en fait», me répondirent-ils, simplement. N’ayant rien trouvé d’abordable dans l’Ouest qui répondait à leur goût quotidien de l’urbain et du sauvage, ils se sont tout naturellement tournés vers Sudbury

Trop évident...

1 commentaire:

  1. en visitant winnipeg, j'ai été surprise de voir à quelle point la ville me faisait penser à Sudbury...

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