La durabilité d’une économie est comparable à la durabilité des relations entretenues par un être qui cherche la perfection. Il n’y a rien de plus laid et lève-le-cœur que de se trouver face à un quêteur économique qui fait pour avoir et qui a pour être, et qui n’est jamais complètement parce qu’il ne trouve pas tout-à-fait le parfait avoir.
On dit que les mines et les forêts ne dureront pas. On se trompe. Ce qui ne durera pas, c’est le besoin qu’on en a pour la création de richesses artificielles, d’un monde haut et solide, a l’abri de toute fin.
Vive la fragilité qui ébranle nos désirs de perfection.
On se replie dans notre Sudbury « grand trou noir » pour un bout, comme des enfants sous leur cabane en couvertes?
mercredi 11 février 2009
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Blogoliste
-
-
NOUVEAU SITE WEBIl y a 15 ans
-
-
-
-
-
J'adore vous lire, Sulfureuse... vous trouvez toujours moyen faire résonner une corde au plus profont de soi. Merci.
RépondreEffacerMerci, nixian. Je tenterai de continuer honnêtement et sans prétention.
RépondreEffacer