dimanche 20 septembre 2009

Écriture-combat

Écrire est l’unique révolution à laquelle elle accepte de participer, avec laquelle elle combat intérieurement l’ordre étouffant de cette fade et folle société. Elle mord dans de la réglisse noire, et hurle discrètement pendant que le train crisse sur la Elgin, pendant que la prostituée écrit avec ses pieds nerveux des mots indéchiffrables sur le trottoir. Le dimanche, elle révolutionne toute la journée.

4 commentaires:

  1. Sulfureuse, parle-nous du vent qui soufflait sur la ville aujourd'hui. Peut-être veut-il se joindre à toi et à cette belle de nuit en vue d'une quelconque création collective qui mettrait fin à notre angoisse, couleur de fin du monde...

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  2. Mélange de Desbiens, de Françoise Hardy et d'ado devenue adulte qui se cherche en écrivaillant...
    Commentaire: Bof!
    Recommandation du docteur: Sois toi-même plutôt que de mal imiter.

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  3. J'ai manqué le vent, mais j'ai l'impression que ce sera la pluie cette semaine qui fera allure de fin du monde. Je t'en redonne des nouvelles.

    Ben oui. Faut ben mal imiter de temps en temps pour être soi-même. C'est bof! mais c'est faite.

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