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dimanche 13 décembre 2009

Ma robe de Noël

Il y a le soleil derrière le nuage et un œuf dans mon assiette.

Il y a l’idée de sortir qui me déplaît, la tanière me tire vers sa paresse.

Je cherche les nouvelles dans le gros rouleau de la Vie de nord. Je ne trouve pas.

Je découpe toutes les images pour voir si le texte seul pourrait m’informer, si les mots sans photos ont encore de l’avenir. Il n’y a que des chiffres dans les restes.

Je me fais une robe dans les retailles. Les uns sur les uns, les deux pliés sur les trois. Les $ en ceinture.

Le numérique ne me fait pas. Je suis blême comme un drap.

Je pique les produits avec mes aiguilles à tête ronde, les tourne en guirlandes, et les accroche dans le sapin. J’ai leur code sur le corps et leur couleur dans la tête.

mardi 11 novembre 2008

Lettre à l'éditeur dans un journal réputé de Sudbury

Les pigeons chient tellement sous le Pont des nations qu’on pourrait ramasser toute leur fiente à la cuillère, la mettre dans des petits pots étiquetés à l’ancienne, la vendre au marché, prétendre que c’est un produit culturel, faire du positif avec du négatif, du cash avec la nature.

Non, mais sérieusement, ça m’écœure.

Émigrez donc, calice de bine! ou je sors ma carabine.

mercredi 10 septembre 2008

Sombre sombre Sudbré


Aujourd’hui, Sudbury ou un petit goût de soufre sucré vous propose une incursion dans le merveilleux monde du passé par le biais d'archives télévisuelles.

Le 24 septembre 1958, Inco déclenche sa première grève du nickel à Sudbury. Plusieurs magasins ferment leurs portes. En apprenant ça, la Télévision nationale de Radio-Canada envoie son envoyé spécial de Montréal couvrir la chose. Il y rencontre une dizaine d’hommes qui tournent autour de UN piquet dans un désert, des p’tits gars souriants buvant leur thé autour d’une table (à qui on a sûrement dit de faire comme si), des cols blancs qui courent les ventes (des magasins qui vont fermer), et le charmant M. Ouèllette qui prononce Sudbré (j’aime ça).

Ce fut, effectivement, pour reprendre le propos de l’envoyé, la période la plus sombre de l'histoire de Sudbré.

mardi 19 août 2008

White don't you speak French à Sudburé?

Aujourd’hui, Sudbury ou un petit goût de soufre sucré se métamorphose en petite débrouillarde et vous suggère d’entrer dans le merveilleux monde des expériences scientifiques typiquement sudburoises.

Allons-y, les amis!

1) Ouvrez votre fureteur web préféré ;
2) Allez à http://www.northernlife.ca/ ou http://www.thesudburystar.ca/, au choix ;
3) Dans l’outil de recherche du journal, tapez « francophone » ;
4) Cliquez sur les résultats de recherche, préférablement les titres d’articles dont le propos fait référence de façon évidente à une nouvelle qui concerne ceux qui ne parlent pas le « white » ;
5) Lisez les commentaires des lecteurs qui se trouvent à la fin des articles.

C’est fait ? Ok. Passons à la prochaine étape:

1) Tapez dans l’outil de recherche du journal le nom d'utilisateur du « white » que vous trouvez le plus niaiseux, par exemple laany, Man about Town, Bernie Lomax, Bear, ou mon préféré, Andre Prevost ;
2) Lisez les commentaires qu’ils laissent au bas des articles qui n’ont pas de rapport évident avec un sujet qui concerne ceux qui ne parlent pas « white » ;
3) Constatez finalement qu'ils sont nés naiseux, poursuivez votre journée en rêvant au prochain grand projet créateur sudburois, parce que c'est pas de la tête d'un « white » qu'il va sortir !

C'est triste à dire, mais y'en a qui ne seront jamais la bière la plus frette dans l'fridge.

Les commentaires gratuits, ça fait du bien à l'âme des fois.