vendredi 15 août 2008

Sudbury porte des leggings

Ce matin, dans le 500 University, je fixais les gouttes de sueur (très blanches et très épaisses pour des gouttes de sueur en passant, c’est peut-être parce qu’elles se mélangent au gel dans ses cheveux ?) qui coulaient dans le cou d’un homme assis devant moi.

Ce n’est pas la première fois que je regarde son cou comme ça. Il sue à grosses gouttes depuis le début de l’été, et, entre vous et moi, on ne peut pas dire qu’on a eu une saison estivale très chaude à date, hein ?

J'essaie de ne pas regarder, mais c'est plus fort que moi. La forme, la couleur et la grosseur de ses gouttes de sueur me fascinent, beaucoup plus que le fait qu’il sue même s'il fait assez froid pour que le lac Ramsey chute de quelques degrés avant midi.

Le sueur en série, toujours bien habillé, est un des rares professionnels à se servir du transport en commun à Sudbury (d’après mes observations sur une période d’un an). On se sent d’ailleurs toujours un peu looser quand on prend l’autobus ici. Tu prends l’autobus parce que t’as pas de truck et t’as pas truck parce que t’es grosse, t’es laide, tu pues pis t’es pauvre.

Il faudrait que je m’achète des leggings.

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