mardi 24 février 2009

L'esprit de quartier est surévalué

Il n’y a plus d’épicerie dans mon quartier. Je marcherai plus loin, c’est tout. Je mangerai un morceau de gâteau du plus, question d’avoir la force nécessaire pour traîner pendant un peu plus longtemps, sur mon dos et au bout des bras, mes sacs de nourriture.

Il n’y a plus d’épicerie dans mon quartier. Y a franchement jamais eu grand-chose dans mon quartier sudburois qui puisse encourager, stimuler, faire croître la piétonnerie.

Mais bon, je ne me plains pas. Marcher plus loin, contourner, monter, traverser, ça garde en forme, ça renforce, ça donne du temps, ça calme les nerfs, ça fait fuir.

Y a pas grand-chose franchement qui puisse me décourager. Vous avez beau me les enlever, les quelques nécessités à portée de pas, vous ne me forcez qu’à marcher plus loin, et je n’y trouve rien de bien effrayant.

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