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mardi 21 octobre 2008

Bookcrossing sulfureux transatlantique


C’est le livre que j’ai décidé de relâcher en France. Il s’approche de toi, Titus. Si ça souffle chez vous comme à Sudbury aujourd'hui, tu verras un bouquin atterrir sur ton perron dans les prochaines minutes.

Un vent se lève qui éparpille de Jean Marc Dalpé est l’un des rares que je relis religieusement une fois par an, à l’automne préférablement, parce que j’y retrouve la tristesse silencieuse qui teinte mon bonheur temporaire chaque fois que je retourne chez moi. Ça fait du bien.

Puis il y a les mots chaos, le rythme qui fait dans ma bouche.

Aura-t-il le même effet dans une bouche française?

Sudbury ou un petit goût de soufre sucré, comme d’habitude, a écrit un mot d'aurevoir dans son livre. Elle vous le révélera lorsqu'elle recevra confirmation que son Vent aura traversé sans naufrage l’Atlantique.

Bonne lecture!


P.S.: Je viens d'apprendre que Jean Marc Dalpé est en nomination aux Prix littéraires du gouverneur général, encore, cette année. C'est un pur hasard, je vous le jure.

vendredi 10 octobre 2008

Launch of La Ville invisible / Site Unseen


This is a bilingual posting to promote the launch of a bilingual book on Sudburé, in honour of its 125th anniversary. But we are not talking about the typical Sudburé here. No. The different Sudburé, you know, the one we sometimes pretend to not like because we find it ugly. But it is not ugly. Really!

Wat? You don’t believe me? You want to argue with me? Let's go!

If you have a little bit of imagination, you will see that Sudburé is prettier than most.

You know the saying “Beauty is ugliness. Ugliness is beauty”?

The last paragraph, down there, is written in English. It explains where and when the launch will take place.


Of course, there will be food! No bilingual person who respects herself or himself will invite people to a place where there is no food! You crazy person with crazy questions.

The organization people are still organizing, so, be patient. More information will be communicated soon.

I do not feel like translating all of this beautiful persuasive text, so my French friends, please bear with me. I will be fairer with you next time.

C’est confirmé. Le lancement du livre La Ville invisible / Site Unseen aura lieu le dimanche 9 novembre, autour d’un brunch, à Grand Ciel Bleu, la librairie du Nouvel-Ontario. Inscrivez ça à votre agenda et venez rencontrer votre ville en photos et en littérature et, surtout, sans ses repères habituels. Détails à venir.

It is confirmed! We will launch the book Site Unseen / La Ville invisible on Sunday, November 9, 2008, at the French bookstore Grand Ciel Bleu, on Durham Street, in downtown Sudbury. Come brunch and meet your bilingual city, in photograpy and literature. Usual Sudburian landmarks are not invited. More details to come.

jeudi 2 octobre 2008

Bookcrossing sulfureux, numéro 2




Celui-là, j’ai pas le goût de le jeter à la rue, mais j’ai promis. Puis, je pourrai m’en acheter une deuxième copie, si j’en ai envie.

C’est le titre qui m’a accrochée. C’est beau, non?

Onze courtes nouvelles sur l’amour épuisé, qui se lisent en quelques heures, dans un café.

Je vous l’offre. Je le laisserai traîner, dès samedi, 4 octobre, midi, dans un rayon de la pharmacie Rexall, au centre-ville de Sudbury. Elle ferme à 14 h. Quoi? Faut s’y attendre, voyons! Vous êtes sudburois ou vous ne l’êtes pas?

Quelques extraits, pour le goût :

« Tu persistes à penser que je ne comprends pas ce que tu écris. Je ne suis pas à la hauteur, sans doute, du grantécrivain, pour percevoir la subtilité de son œuvre. Au lieu de faire l’amour comme les autres couples…, nous passons nos soirées – quand tu es à la maison – à lire tes textes dans notre chambre, à les analyser, les décortiquer, Au lieu de nous comporter comme des Français moyens, eh bien, nous faisons de la littérature. Nous n’allons tout de même pas baiser comme tout le monde, vulgairement, une fois la lumière éteinte. »

« Nous allons dire aux enfants que leur vie va changer, avec des mots trompeurs et lâches, dire qu’ils ne doivent pas être inquiets. Leurs parents les aiment, c’est ce qui compte, allons-nous répéter. Leurs parents sont laminés, épuisés par les nuits sans sommeil, les tentatives de sauvetage, les longs tunnels comateux, l’espoir enfui, mais leurs parents vont se tenir devant eux, presque souriants, et vont prononcer deux phrases, tout au plus, deux ou trois phrases composées tout spécialement pour l’occasion, un enchaînement de mots qui dira l’amour et la fin de l’amour, l’amour qu’on a pour eux et l’amour qu’on n’a plus pour nous. Deux phrases qui vont tuer quelque chose en eux, après qu’est mort quelque chose en nous. »

« Disons qu’il n’a pas osé prendre congé en se contentant de m’avoir fait la conversation, ce qui, à mon avis, aurait été la meilleure des initiatives, mais il est des moments où il est plus simple de faire ce qu’on n’a pas envie que de s’abstenir, allez savoir pourquoi. Il est souvent plus simple de faire que de justifier pourquoi on ne fait pas. »

dimanche 28 septembre 2008

Bookcrossing sulfureux, numéro 1

Sudbury ou un petit goût de soufre sucré n’a pas d’attachement particulier aux choses. Si elle peut tout faire avec le couteau à beurre que lui a donné sa mère en 1994, elle le fera. Elle n’est pas hippie, végétarienne ou volontairement simpliste (ben, peut-être un peu). Elle prend sa douche régulièrement et change ses sous-vêtements quotidiennement.

Mais, elle n’aime pas voir les choses s’accumuler autour d’elle, c’est tout : gadgets, vaisselle, bouteilles de shampoing à moitié vide dans la douche, bibelots, CD, DVD, livres, etc.

Elle se lance donc, dès demain, lundi 29 septembre 2008, dans le bookcrossing. Elle relâchera tous les livres qu’elle se procure à Grand Ciel Bleu dans la nature sudburoise, pour qu’ils puissent être retrouvés et lus par d'autres personnes.

Voici le premier de la série bookcrossing sulfureux. Ce livre se promènera en autobus de ville dès lundi .

samedi 20 septembre 2008

Entre Sudbury et Montréal

En route vers Montréal, ce matin. Festival International de la littérature.

Moi. Spectacle. D’un pays qui pousse dans le Nord. Lundi 22 septembre. 20 h 30. Lion d’or.

Dix heures d’autobus entre Sudbury et Montréal. Lire. Écrire. Regarder par la fenêtre. Roupiller la bouche grande ouverte. Se faire décapiter.

Moi logée dans auberge. Pas nommer le nom puisque moi, gentille. Commis a un peu agacé moi. Mais, va mieux, là. Pas inquiet, toi, de moi, s’il-vous-plaît. Pas inquiet, toi, pour lui, non plus, ok. Moi gentille et douce, promis.

Sulfureuse : J’aimerais ajouter un soir à ma réservation, si c’est possible.

Commis : Pas de problème madame, votre chambre est libre le samedi. Puis-je
avoir votre numéro de téléphone, s’il-vous-plaît ?

Sulfureuse : (705) 222-2222.

Commis : Code régional, s’il-vous-plaît?

Sulfureuse : 705.

Commis : Non, le code régional, madame.

Sulfureuse : SEEEEEPT-E, ZÉÉÉÉÉROOOO, CINNNNNNQU-E !

Commis : Mais vous appelez d’où ?

Sulfureuse : De Sudbury.

Commis (en riant) : Ah ! Sudbury…

Sulfureuse : Pourquoi vous riez comme ça, monsieur ?

Commis (en étouffant son rire) : Euh, pour rien, madame… Je ne savais pas qu’il y avait un code régional à Sudbury. C’est tout.

Sulfureuse (déconcertée par la stupidité, mais calme) : Normal, monsieur. C’est nouveau. Ils ont installé des nouveaux poteaux de téléphone cet été, qui sont beaucoup plus hauts que ceux d’avant. On a donc dû ajouter un code régional à tous les numéros de téléphone, ici.

Commis (après un silence suspect) : Bon, ben… Carte de crédit, madame ?

Sulfureuse : HKTL GBLX QFRV SBY.

mercredi 3 septembre 2008

Map de Sudbury, version sulfureuse



N’ayant pas reçu le don de l’orientation à sa naissance, Sudbury ou un petit goût de soufre sucré pointe le nord lorsqu’on lui demande le sud, ne sait répondre que « c’est par là » à un pauvre touriste égaré et connaît le nom de sa rue, c’est à peu près tout.

Mais parce que son cœur palpite de bonheur chaque fois qu’elle pense à Grand Ciel Bleu, notre librairie générale de langue française, elle a décidé aujourd’hui, en l’occasion de son ouverture officielle, de se départir de cette terrible faiblesse, se surpasser! VISER L'EXCELLENCE! en vous préparant un petit parcours piétonnier sur carte au centre-ville de Sudbury.

Parce qu’elle veut tellement que vous y mettiez les pieds dans cette librairie made in Sudbury, si ce n’est qu’une seule fois.
Cliquez sur la carte pour l'aggrandir.

mercredi 27 août 2008

Actuellement, j'pense que t'es right

Souvent (et je l'oublie), un poème de Patrice fait l'affaire:

Je me trouve
dans un autobus
de la ville et
c'est l'autobus
université-sanatorium
et il est bondé et
je suis bandé comme
un bûcheron sous mes
combines cosmiques

On se bouscule
on se majuscule et
se minuscule tandis que
derrière moi,
une Franco-Ontarienne dit à
une autre Franco-Ontarienne:
« Tu sais, il y a du monde
qui sont vraiment pas
considérables… »

Patrice Desbiens, Poèmes anglais (Prise de parole, 1988)


Merci d'avoir venu sur mon blogue (tournure empruntée d'une mariée qu'a connu NR).




lundi 25 août 2008

Se coller le nez dans le Grand Ciel Bleu

Depuis quelques semaines, un bruit retentit du 93, rue Durham, au centre-ville. Jour et nuit, à l’intérieur, des bénévoles extraterrestres (jamais je n’ai rencontré d’investissement humain égal au leur) s’affèrent à créer l’espace physique et publique permanent du littéraire à Sudbury, tel qu’il apparaît dans leurs rêves.


Ça fait longtemps qu’on attend de le rencontrer.

Dans moins de dix jours, vous pourrez entrer dans Grand Ciel Bleu, la librairie du Nouvel-Ontario, poser vos pieds sur son vieux bois franc, fraîchement découvert de ses plaques de prélarts, de papier et de tuiles industrielles (pas tout l’monde ne s’en aurait donné la peine), frôler du bout des doigts les pages de milliers de livres français pour adultes, enfants et universitaires, en prenant un café torréfié ici même à Sudbury.

Si vous passez en ville, allez donc vous coller le nez dans la vitrine du Grand Ciel Bleu pour lui laisser savoir que vous avez hâte de le voir. On vous laissera peut-être y pré-rentrer si vous le frottez assez fort.

jeudi 21 août 2008

Blog-marketing 101: Quand on sait qu'un quelqu'un consulte son blogue et qu'il aime ça, on s'en sert!

Vous avez bien aimé la petite expérience de la très débrouillarde bière la plus frette dans l’fridge que je vous proposais mardi dernier, White don’t you speak French à Sudburé ? J’en suis ravie.

Cette entrée a reçu quatre commentaires (un record!), dont celui de Normand Renaud. Oui, vous avez bien lu, Normand Renaud, le célèbre billettiste et auteur jeunesse!

Avec une telle reconnaissance, je serai bientôt victime de mon propre succès. Mais je vous promets de ne pas changer.

Et puis tiens, je vous partage son commentaire (décousu? As if!) ci-dessous. J’ai aussi placé dans la section Sudbury Cité, le billet qu'il avait livré à la radio de Radio-Canada à ce sujet et publié plus tard dans De face et de billets : une chronique d’humeur franco-ontarienne (Prise de parole, 2002).

En passant, c'est un autre livre qui mérite mes quatre étoiles sulfureuses, livre que toutes les écoles canadiennes-françaises devraient offrir en cadeau à chaque élève. Tiens, en voilà une idée ! (tournure empruntée)


NORMAND RENAUD sur White don't you speak French à Sudbury: C'était, je crois, au début des années 90. Le COR et l'APEC étaient en verve et menaient une campagne de lettres à l'éditeur contre le bilinguisme… que le Sudbury Star et le Northern Life publiaient avec une complaisance manifestement intéressée malgré les erreurs de fait qui s'y accumulaient comme de la fiente de pigeons. Sans compter les erreurs de jugement, mais ça...

J'ai répliqué trois fois, on m'a publié trois fois et chaque fois une réplique encore plus « colonne » à mes arguments autrement intelligents apparaissait dans l'édition suivante. Puis là l'éditeur s'est mêlé de déplorer « the extremists on both sides of the language barrier ».

Ma quatrième et ultime lettre a été celle que j'ai envoyée au Star pour me désabonner, en leur faisant la remarque que les journaux de Toronto sont livrés plus tôt le matin que le journal local, qu'ils sont autrement étoffés et que surtout, ils ne publient pas de telles conneries. Je lis le Globe and Mail depuis. Même les pages financières.

Je ne me suis jamais réabonné au Star. Vingt ans d'abonnements perdus, faites le calcul. Mais de temps en temps j'en ramasse un Star qui traine et j'ai l'impression qu'il est presque francophile. Mais aussi, qu'il s'est aminci. Tandis que l'opinion des honnêtes citoyens se voit refoulée dans les sites Internet des journaux locaux. C'était au moins ça de gagné.

(Mais ici j'oublie volontairement la récente lettre à l'éditeur qui ameutait l'opinion moraliste contre les prétendues 1 200 prostituées qui arrivent à Sudbury depuis Toronto vu notre économie florissante. As if.)

Pour être la bière la plus frette du fridge, il suffit d'être la sorte que personne n'aime parce qu'elle goûte vraiment la bière. Celle qui est dans une bouteille verte, venue d'Europe. Quant aux autres, il y en aura toujours en masse qui se débouchent pour rien et qui se flattent d'être flat. Et ça aussi, ça fait partie de la mythique personnalité sudburoise.

J’attends le « tipping point » et parfois même je le pressens. Puis là je demande si le mouvement de bascule en question n’est pas juste celui du coude qui mène le goulot aux lèvres. C'est encore et toujours le plus puissant mouvement culturel sudburois. Celui qui raille contre le projet de Centre des arts de la scène.

Propos décousus juste pour être parmi les premiers à commenter ce très sympathique blogue.

dimanche 17 août 2008

Sudbury, univers kaki

Jean Forest a mis le doigt sur l’adjectif qui décrit Sudbury mieux que tout autre : kaki.

Kaki, une couleur de poussière, jaunâtre, tirant sur le brun, peu voyante, peu salissante, utilisée surtout pour les vêtements militaires et sportifs (Petit Robert).

Malgré ses quelque 300 lacs, ses espaces verts, ses forêts vierges, son imposant roc qui la protège comme un fort, Sudbury demeure un « univers kaki ». Il l’a si bien dit.

C’est ce qui déçoit lorsqu’on la visite pour la première fois. Une ville supposée mythique ne peut pas être kaki. Le visiteur, déçu mais optimiste, demande parfois à la caissière du gaz bar si l’on ne devient pas temporairement daltonien à Sudbury.

- No.
- À cause du soufre dans l’air peut-être?
- No?
- Des coulées aveuglantes de slag jaune-orange?
- No, no, no.
- De la boucane qui sort de cette espèce de grosse tour là-bas, là?
- Nooooo!
- En passant, est-ce qu’on peut y monter?
- Are you crazy? Not only you’ll be blind, you’ll be dead.

L’actuel boom économique, nickel en demande, et cette espèce de crise du logement qui en découle ne font qu’empirer la patente. On s’est mis à construire sur ce qui reste de roc nu des boîtes de 3 000 pieds carrés accotées l’une sur l’autre comme des sardines marinées, beiges et grises. Ces maisons sont imposantes seulement pour les familles qui sont dedans parce que de loin, franchement, elles prennent l’air de boîtes d’allumettes plantées sur la bedaine noire majestueuse de Sudbury, diminuée, malgré elle, par de la belle bêtise urbaine.

J’ai peut-être enfreint la loi en peinturant mon garde d’escalier rouge pétant? Si je ne blogue plus dans les semaines à venir, vous saurez où me trouver.

P.S. : Pour les curieux, j’ai placé un extrait de Jean Forest chez les Anglais dans la section Sudbury Cité. On en avait utilisé une partie pour l’Autobus de la poésie, scène ancien Canada Bread.

mercredi 13 août 2008

I hate this fucking town

Ok, je l’avoue. Mon envie de bloguer sur Sudbury est pas mal liée à mon coup de foudre pour la petitefumee.ca, le photoblogue de Mariana Lafrance, et son produit dérivé, La ville invisible. Regards perdus sur Sudbury, un ouvrage (véritablement bilingue) de photos et de textes dépeignant les non-lieux (voir contraire du gros cinq cennes) de Sudbury. Commandez-le ici. Il sera imprimé bientôt! Je lui accorde mes premières quatre étoiles sulfureuses très « parti pris » (prononcer à l’anglaise pour l’effet).

Cette envie de contribuer un tout petit peu au discours sur Sudbury trouve aussi son catalyseur (dans, sur ou devant?) un certain autobus de la poésie qui a roulé au centre-ville de la mal-aimée (que j’aime tant) il y a quelques années. Créé par Miriam Cusson et Stéphane Gauthier, ce parcours littéraire, théâtral et ambulant, auquel j’ai participé, nous a fait (re) découvrir notre ville à travers les écrits d’auteurs qui l’ont habitée (ou non) et qui s’en sont inspirés (ou non). Voir photos ici.

Cette ville qui a rappelé les portes de l’enfer à un comte français il y a plus de 100 ans, me bouleverse et me modèle (de temps à autre me fait jurer... I HATE THIS FUCKING TOWN (Dickson dit ça à Desbiens dans un poème dans Sudbury, en fouillant dans ses poches pour une cigarette. J'imagine qu'il est à Sudbury quand il le dit)). Je lui demande donc de me donner le devoir d’écrire. Elle sait me pousser plus que quiconque.

Je vous donnerais ici une idée de ce que vous trouverez dans ce blogue, mais ça risque de ressembler plus à un mensonge qu’à la VÉRITÉ. J’aime bien faire des plans. De les suivre, moins.

Ce que je sais c’est que je ne chercherai pas l’objectivité (les profs d’université le font mieux que moi), je ne réfléchirai pas trop, je me permettrai de temps en temps le commentaire gratuit (sans en abuser, pour l’effet, simplement).

Je hais les gens qui courent dans la pluie. Arrêtez-vous. Vous êtes déjà trempé. Profitez-en, comme un enfant.